Depuis Tony Pirelli et la création en 2004 de son Fuckzilla, robot sexuel de 200 kilos avançant sur chenilles, les machines sexuelles ont rapidement évolué. D’abord, elles se sont multipliées, apportant la preuve s’il en était, que ces masturbateurs d’un nouveau genre pouvaient allègrement provoquer les orgasmes souhaités. Et plus encore. Mais surtout, les machines sexuelles se sont améliorées. Plus rapides, plus légères, plus faciles d’utilisation, plus diversifiées, elles ne font pas que remplacer le partenaire ; elles provoquent l’orgasme sans jamais s’épuiser… En toute sécurité.

Naissance et fantasme autour des machines sexuelles

Dans son livre, ‘Voyage autour de mon sexe’, Thibault de Montaigu livre une ode à la masturbation et fait le tour de tous ces objets capables de nous livrer l’orgasme sur un plateau. Evoquant Jane Fonda dans la Barbarella de Roger Vadim, il laisse sa plume nous décrire la scène mythique au cours de laquelle la belle actrice américaine finit par épuiser la ‘machine à excès’ imaginée par son tortionnaire Durand Durand. Ce dernier semblait avoir tout prévu et avait prévenu sa victime qu’elle allait finir par succomber sous le poids et le nombre des puissants orgasmes que la Machine allait lui faire vivre. Las. C’est bien notre héroïne qui, de jouissance en jouissance, allait faire craquer la bête de métal et d’électricité.

Le film date de 1968 et semble précurseur. Mais que dire de la bande dessinée originale, de Jean-Claude Forest, et qui date de 1962. Le premier Orgasmotron est donc une invention Française, née de l’imagination débordante d’un homme qui a révolutionné la bande dessinée dite pour adultes. Depuis ces premières ébauches dessinées, les machines sexuelles ont fini par voir le jour. Il aura fallu attendre près de 40 ans pour voir les fantasmes de Jean-Claude Forest (et de bien d’autres, soyons en certains) se réaliser. Tony Pirelli et le Fuckzilla ont su démontrer qu’une machine sexuelle pouvait rendre bien des services malgré son apparente lourdeur et son design pas vraiment sexy. Désormais, les fabricants se sont lancés dans la conception de diverses fucking machines. A commencer par les réputées Sybian, visibles dans de nombreux films pornographiques. Plus ou moins encombrantes, elles ont toutes passé les tests d’efficacité auprès des spécialistes du sexe ; les actrices et acteurs porno.

Comment choisir une machine sexuelle ?

Du simple pilonnage à plus ou moins haute fréquence à l’association de deux godes (pour la double pénétration simultanée) en passant par les ventouses associées pour imprimer une effet de succion sur les seins, les machines sexuelles sont avant tout destinées aux femmes. Mais ne vous méprenez pas, les hommes aussi ont droit à leurs machines. Et si Roxxxy, en 2010, est la première d’entre elles, d’autres ont suivi. Une gaine entourant le pénis et jouant avec la pression et les vibrations, alimentée électriquement, permet aux hommes de jouir tout leur saoul quand ils le souhaitent. Reste à savoir comment faire pour effectuer le choix adéquat. Outre le fantasme du pilonnage sans fin et des accessoires complémentaires éventuels, il est un autre critère qui entre en ligne de compte ; le budget. Sans compter que l’objet peut prendre un peu de place dans votre chambre et qu’il émet forcément un minimum de bruit, sans parler des hurlements de plaisir qu’il provoque, bien entendu. Vérifiez que votre immeuble ne souffre d’aucun défaut d’isolation phonique…

Prenons le cas de la Love Machine Power Banger Kink de l’américain Doc Johnson. Adaptée aussi bien à la pénétration anale que vaginale, elle convient donc aussi bien aux hommes qu’aux femmes. Confortablement assise sur ses 4 ventouses hyper puissantes, vous ne risquez pas de la décrocher du sol malgré les mouvements saccadés et incontrôlables de votre corps dans votre voyage vers le septième ciel. Son bras, inclinable, vous permet de jouir de plusieurs positions, selon votre plaisir. Il ne vous reste qu’à fixer vos sextoys préférés sur le bras de la Power Banger pour exalter vos sens. L’accroche simple permet d’utiliser les dildos de votre choix. Vous profiterez ainsi de la puissance de la fucking machine et des spécificités de votre vibromasseur ou godemiché favori. Prévoyez tout de même quelque chose à quoi vous accrocher, parce que les 195 mouvements de pénétration par minute pour bien vous faire décoller. A vous de maîtriser la bête grâce à la télécommande fournie.

Derniers conseils avant orgasme

Avant de vous lancer dans l’acquisition d’une telle machine, veillez à bien choisir le type de stimulation que vous affectionnez plus particulièrement. Parmi ces machines à sexe existent aussi des objets plus légers, comme des sièges érotiques gonflables, munis d’un vibromasseur intégré. Quitte à vous asseoir, autant vous faire plaisir en même temps. D’autant que c’est le rythme de votre balancement sur le siège qui provoquera l’intensité de la vibration. Les choix sont de plus en plus variés, permettant aussi de varier les prix. Rappelez-vous que ces machines sont, en général, assez bruyantes. Assurez-vous donc de ne déranger personne pendant votre plaisir. La jalousie est si vite exprimée de nos jours.

Côté utilisation, n’oubliez pas de nettoyer votre machine avant chaque utilisation. Soit avec les produits d’entretien recommandés (notamment pour la partie qui sondera votre plus stricte intimité), soit avec un chiffon humide. Enfin, utilisez du lubrifiant. Certaines sections de gode sont très larges. Prenez vos précautions.

Pour celles qui douteraient encore de l’efficacité de ces machines, nous vous laissons méditer sur cette réflexion de Jenaveve Jolie qui, après l’essai d’une fucking machine, se disait prête à l’épouser si c’était possible. Et pourtant, de 2004 à 2012, la belle Américaine a connu de très nombreux partenaires de jeu. A croire qu’une seule machine se révèle plus efficace dans l’obtention de l’orgasme qu’une pléiade d’acteurs X. Ca laisse rêveuse, hein ?